Après mes délires littéraires post-surréalistes, le retour à la réalité. Qui commence à 07:35 (dédicace à Carine), le cerveau dans les vappes et l'esprit encore embrumé.
C'est pas faute d'avoir dormi plus de huit heures pourtant. Mais rien à faire, je suis mort de fatigue du matin au soir depuis quatre jours.
Arrivé au boulot peinard... Personne. Petite visite sur le chantier, histoire de saluer tout le monde et de voir comment ça se passe. Et on commence à bosser vers neuf heures. (Et encore, je ne bois pas de café et je ne reçois pas mes mails sur chantier, ça aurait pu être dix heures.)
Bosser... euh, oui, mais... quoi faire ? Bon, il faut que je travaille un peu sur mon rapport de PFE. J'ai d'autres choses à voir, mais le rapport me paraît urgent en ce moment. Accessoirement, je rappelle le bureau d'étude pour qu'il me renvoie des plans, et je reçois un des gars du cabinet d'architecte complètement... enfin je ne sais pas, mais je crois qu'il avait bu (un ricard à dix heures, c'est normal, non ?).
10:45. Je reçois enfin les plans. J'appelle mon chef de projet... qui est passé au bureau d'études hier. Et j'apprends qu'il y a eu des modifs. Donc re-renvoi des plans mis à jours. En fait, pas la peine de lui téléphoner, il arrive. Petite réunion (le vrai moment de travail de la journée) et... 11:10, coup de fil d'un collègue. "T'es au courant pour le repas, ce midi ?"
Ah ben non, je suis pas au courant... holà grand moment de solitude. "Bon, en fait ça fait deux semaines que je dois te le dire, mais t'es invité." Ca va déjà mieux.
Je suis parti avec le chef de projet... pour le repas de fin de chantier (le premier chantier où j'ai travaillé) avec le client, les architectes, la direction de l'agence et les ouvriers. Ca m'a fait chaud au coeur de voir que les gars se rappellaient encore de moi. Vu que ce chantier se termine, la plupart vont venir travailler sur celui où je suis actuellement. Ca me fera plaisir de les revoir.
Moralité de tout ça ?
Le repas s'est fini à trois heures passées. Le temps de revenir, de rouvrir les plans, de faire un tour sur le chantier... c'était l'heure de plier bagages, vu que j'avais mon train... et ma valise à faire (et comme je vais à pied à la gare histoire de bouger un peu, faut pas traîner).
Je sais, c'est la honte, des journées comme ça... mais qu'est-ce que ça fait du bien (surtout quand on est fatigué et embrumé toute la journée) ! Faudra que je me remette en route lundi.
Enfin... c'est vite dit...