J'ai pris un peu de distance avec mon ordinateur et avec internet ces derniers temps. Je continue de consulter mes mails sur mon smartphone, et d'aller de temps en temps voir ce qui se passe sur facebook, mais nettement moins qu'avant.
Ca permet aussi de faire le point, et de se demander si on est addict d'internet, ou simplement si on considère que c'est une commodité appréciable. Je me range pour l'instant plutôt dans la deuxième catégorie : je n'ai pas un usage intensif du web (je dirais plus que j'en ai un usage extensif, en fait), et m'en passer n'est pas trop difficile. Même si j'apprécie énormément y avoir accès en permanence...
Tout ceci prend place dans une certaine période de remise en question à laquelle le climat maussade n'est pas complètement étranger. A côté de ça, j'ai l'impression de ne plus être nulle part chez moi. J'ai un peu voyagé ces derniers mois (plus qu'à mon habitude, en tout cas), et en ce moment je ne me sens bien que sur la route, ou dans le train. Metz me paraît trop petite, et les aucune autre ville ne m'attire - faute d'y connaître des gens.
Si j'ai longtemps cru que notre vraie patrie est l'endroit où on l'a ses souvenirs et ses attaches, je me suis rendu compte récemment que la seule chose qui compte sont les gens avec qui l'on se trouve. On vit dans le présent, on ne vit pas sur ses souvenirs.