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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 21:28

Il y a deux ou trois semaines de ça, je me suis arrêté à un passage piéton avant de m'engager dans un rond-point, pour laisser passer un piéton qui était de l'autre côté de la chaussée. La chose à ne jamais faire - et je le sais.

Bien sûr, une voiture est sortie du rond-point à toute allure à ce moment là, et comme le piéton, qui s'était engagé, me remerciait, il ne l'a pas vue. La voiture a fait un écart, a frôlé le piéton, et a failli me rentrer dedans. Et j'ai failli avoir un blessé (ou pire) sur la conscience.


Il y a deux jours de cela, les choses ont moins bien tourné. J'étais passager, mais si j'avais été au volant, j'aurais réagi comme le conducteur.

Notre voiture a renoncé à sa priorité (la circulation était arrêtée) pour laisser un 4x4 monstre motorisé traverser la chaussée. Le gars qui roulait était au téléphone et n'en avait visiblement rien à faire de personne. Et il a embouti une punto sur une file parallèle, avant de prendre le large sans s'arrêter.

Manque de chance, je suis rapide, et j'ai relevé la plaque et le modèle. Le plus étrange dans l'histoire, c'est que je me suis senti un peu honteux de dénoncer le fautif. J'ai trouvé ça très gênant, que de dénoncer le 4x4, sans doute parce qu'on lui avait cédé la priorité...

 

Moralité : faire des politesses sur la route, visiblement, c'est dangereux. Mais je ne peux pas m'en empêcher.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 20:04

Si je vivais au Moyen-Âge, j'aurais fini sur un bûcher. Explications (1).

Je ne travaille pas dans l'informatique (ça aurait été ma deuxième vocation...), mais comme je travaille dans les bureaux, les ordinateurs sont omniprésents. Et ils ont la capacité, si vous ne savez pas les amadouer, de faire foirer votre projet, votre réunion, votre journée et votre carrière en un clin d'oeil.

Comme je fais partie de cette génération réputée à l'aise avec les machines - et que, dans les faits, je suis un tout petit peu plus qu'à l'aise, même si mes connaissances restent bien limitées - il m'arrive de dépanner à droite à gauche pour des bricoles, comme rédiger une macro XL, craquer une feuille protégée par mot de passe, faire marcher les logiciels à la con dont on se sert, etc. Rien d'extraordinaire, mais qui parait parfois relever du miracle informatique aux yeux de certains.

De manière générale, on relève plusieurs attitudes face à ce fait. Il est à noter que ces attitudes, à mon sens, sont un reflet direct de l'intelligence des personnes, et se généralisent à tous les domaines et dépassent de loin le seul cadre de l'informatique (mais c'est là que j'ai l'occasion de le voir de la manière la plus claire) :

- les gens qui comprennent les tenants et les aboutissants, qui comprennent tout le potentiel de l'informatique, qui savent définir les besoins et comment y répondre.

- les gens qui savent comment répondre aux besoins, mais qui sont totalement détachés d'un aspect orienté métier, et qui ne peuvent pas comprendre les tenants et les aboutissants, et les besoins.

- les gens qui ont une approche finaliste, orientée métier, qui comprennent les tenants et les aboutissants, qui apprécient les outils à leur juste valeur, mais qui ne s'intéressent pas au fonctionnement, au comment de la chose. Je trouve que c'est signe d'une grande intelligence pratique, mais ces gens sont trop rares.

-les gens qui ne comprennent pas vraiment l'intérêt de l'informatique (ou qui ne la voient que comme un bête gain de temps, et certainement pas comme un gain de puissance de calcul, de puissance de traitement de données, de capacité de calcul et de stockage, de puissance de recoupement et de traitement de l'information, etc.). Voire qui considèrent que c'est juste une perte de temps... Ils suivent le mouvement, mais mornes et sans passion, sans curiosité.

- les gens qui ont une peur irrationnelle de la res informatica et qui cherchent à s'en éloigner le plus possible comme si le démon allait en surgir pour les engloutir (2). Ces gens s'agitent avec forces protestations, et se contentent de ce qu'ils savent, cachant leur ignorance derrière une feinte sagesse, en protestant vigoureusement "je fais comme ça depuis dix ans, et ça marche très bien. Vade retro, satanas !" (3) (4) Ces gens sont une plaie (même si je les comprends), ils sont fermement opposés à toute évolution. Ce sont ces gens qui m'auraient envoyé sur le bûcher il y a quelques siècles - et qui ont toujours à peu près les mêmes intentions, sous des formes plus civilisées.


Lorsque les gens des deux dernières catégories sont confrontés à un logiciel, une application ou une feuille de calcul qui ne fonctionne pas, ils en déduisent que l'informatique ne permet pas de répondre aux besoins, ou que le développeur est incompétent. C'est le critère certain pour les repérer. A aucun moment, ils n'envisagent le fait que les besoins aient pu être mal définis.

Je ne sais plus qui a dit lorsqu'une théorie cesse de se vérifier, ce n'est pas qu'elle est fausse, c'est qu'elle n'est pas assez aboutie. Les esprits médiocres se contentent de rejeter la théorie en bloc en se fondant sur leurs connaissances empiriques. Les autres refondent la théorie (5)... ou l'application.


L'argument, lancé comme une excuse pour son manque de connaissance, qui revient le plus souvent, c'est vous êtes jeunes, vous êtes nés avec l'informatique.

C'est un argument fallacieux, pauvre et tellement commun... Il ne s'agit jamais que d'une question de curiosité et d'intérêt, qui trouve ses limites naturelles (4), une sorte d'équilibre, qui équilibre arrive plus ou moins tôt. La curiosité prend le pas sur la peur qu'on a de casser quelque chose, jusqu'à un certain point. (Ma limite personnelle vient quand je dois démonter du matériel tout neuf...)

La plupart des gens ne s'intéressent qu'à une connaissance immédiate et pratique, soit parce qu'ils y sont contraints (c'est le pire), soit parce qu'ils en perçoivent en partie l'intérêt.

Les gens (en général moins de 20 ans...) addict à facebook, myspace, jeux ou internet (liste non limitative pour ne pas tomber dans les clichés) relèvent complètement de cette catégorie : connaissance pratique et immédiate. Ils ne sont à l'aise avec l'informatique que parce qu'ils ont l'habitude de s'en servir, mais en aucun cas, ils n'ont ce besoin impérieux de comprendre, de maîtriser et de savoir. Mais il y a, dans l'esprit commun d'une certaine génération, un amalgame complet et des préjugés féroces auxquels il ne vaut mieux pas s'attaquer si on ne tient pas à y perdre des plumes.


(1) En fait, il y a une bonne dizaine de raisons pour lesquelles j'aurais pu finir sur un bûcher, mais ce n'est pas l'objet de cet article.

(2) Ce qui arrive parfois quand vous vous ramassez un BSOD juste avant de faire CTRL S.

(3) Et comme disait un de mes professeurs, d'un autre côté, heureusement que depuis les Etrusques et leurs voûtes, on a fait un peu mieux.

(4) Je dois faire ici mention d'une personne tout à fait admirable, que je connais, et qui à 80 ans passés se sert quotidiennement d'un PC pour des tâches parfois plus avancées que ce que beaucoup font en entreprise. Je reconnais que tout intérêt et compréhension trouve des limites naturelles.

(5) Et Einstein couche la relativité sur le papier...

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 11:19

Je viens de découvrir par hasard le mode de navigation privée de Chrome. Addict des raccourcis claviers, j'ai tapé par habitude CTRL SHIFT N en espérant ouvrir une nouvelle fenêtre... et j'ai ouvert une nouvelle fenêtre en navigation privée. (Le raccourci pour une nouvelle fenêtre, c'est simplement CTRL N.)

Et là... je me suis bidonné pendant cinq minutes. Google ne manque vraiment pas d'humour (quoique c'est peut-être un peu déplacé, vu la masse d'informations privées auxquelles cette société a accès). L'invite qui s'ouvre nous explique sommairement le principe de la navigation privée, et nous invite toutefois à nous méfier :

- de nos FAI

- de nos employeurs

- des programmes espions qu'on installe naïvement

- des agents secrets

- et last but not least, des gens qui se tiennent derrière nous !


Cette liste est justifiée et loin d'être stupide (aux espions près...). Elle inclut également un avertissement concernant les sites qu'on visite et qui collectent des infos sur nous, mais étrangement, l'accent n'est pas mis sur Google. Et la liste n'évoque pas non plus... le browser qu'on utilise...

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 13:16

Un web français à la chinoise ?

Le site français hébergé aux USA Aaargh (1) est filtré en France. Vous pouvez tranquillement cliquer sur l'adresse, si votre FAI est français, vous ne pourrez pas y accéder (2). Les FAI ont l'obligation d'interdire l'accès à ce site par décision de justice.

Bon, par contre, euh, je reconnais que ce site est un site révisionniste... ce qui fait que je ne vous incite aucunement à y aller. Ca ne fait pas particulièrement partie de mes lectures, ni des thèses auxquelles j'adhère, mais je pense que l'honnête homme est en droit d'aller lire ce genre de site, et de se faire son propre avis. Je suis sincèrement convaincu que l'Etat n'a pas à nous dire quoi ne pas lire, quoi lire, quoi penser et comment le penser, en dépit de toutes les lois qui ont été passées dans ce sens. (3)

D'autant que le révisionnisme, comme on le croit souvent, ne se limite pas à la négation de l'holocauste. Par contre, il penche vivement du côté de l'antisémitisme - et c'est sans doute en partie ce qui a motivé la décision de justice qui a été prise.

En tout état de cause, si la justice est obligée d'intervenir pour faire filtrer des sites de ce genre, c'est que l'Etat estime que les citoyens ne sont pas assez éclairés ni assez cultivés pour faire la part entre le vrai et le faux, entre la vérité historique et la propagande, et qu'en conséquence, il prend la décision d'imposer sa vérité (4) aux citoyens. Filtrage de sites, HADOPI, LOPPSI I, LOPPSI II... le début de la fin ?

Comme Voltaire l'aurait dit (enfin... plus ou moins dit, puisque c'est une citation apocryphe... mais il a dit à peu près quelque chose d'équivalent) : "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire."

 

(1) http://www.vho.org/aaargh/

(2) On peut toujours y avoir accès via des sites miroirs, via des proxy ou des proxys en ligne comme anonymouse.org.

(3) Et y a-t-il une loi qui m'interdise de dire que je pense que l'Etat ne doit pas nous interdire de penser librement ? Loi au nom de laquelle on pourrait effacer ce blog ?

(3) Il y a autant de vérités que de bouches pour les dire, et d'oreilles pour les entendre.

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 21:20

Je suis en vacances pendant une semaine. Après onze mois de boulot ininterrompu, je ne dirais même pas que ça me fait du bien, je dirais juste que ça me fait un peu bizarre.

J'ai pas mal de choses à faire, des petites choses sans importance, pour la plupart. Ou alors des choses auxquelles on accorde de l'importance sur le moment, mais qui n'en ont pas vraiment. Comme j'ai toujours mille centres d'intérêts, que je suis toujours en train de commencer mille projets et de n'en finir aucun, que je papillonne d'une chose à une autre, ce n'est pas surprenant que ma liste des choses à faire s'allonge.

Et une des choses que je dois faire, justement, c'est écrire une liste des choses à faire. Je ne parle pas d'une liste des choses que je dois faire ou auxquelles je dois penser, non. Ca, je le fais déjà (et je noircis, au travail, entre une et cinq pages tous les jours pour ne pas me retrouver perdu).

Je parle là de choses à faire dans la vie. Mais c'est le genre de liste, chez moi, qui va être pleine de contradictions, d'incohérences. La plupart des choses que je voudrais faire réclameraient toute une vie d'effort et de travail, mais moi, je m'y intéresse juste en passant, mon esprit se pose dessus par curiosité, et y prend tout ce qu'il y a à prendre (ou, suivant les cas, tout ce que j'arrive à y prendre).

Cette liste couvre pas mal de sujet. On y trouverait entre autres : me remettre au dessin et apprendre la peinture à l'huile, comprendre la mécanique quantique et la théorie des cordes (mais vu la complexité mathématique de la chose, ce n'est pas gagné), lire Rabelais (déjà plus simple), aller à l'opéra plus souvent (vu que ça fait 6 ans que je n'y ai plus été, ce n'est pas très dur... et considérant qu'à Metz nous avons la plus vieille salle de théatre de France, qui est un lieu magnifique, c'est bien dommage), aller à des concerts (de musique classique à l'Arsenal, qui est une des meilleures salles de France... et à des concerts de métal aussi), écrire beaucoup plus que je ne le fais à présent, revoir un peu la théorie des ensembles avant que je n'aie tout oublié, apprendre à compter les cartes au blackjack (enfin, je sais les compter, mais je manque d'entrainement), tuer tous les types qui ont une vuvuzella et qui sont en train de faire un boucan monstre dans le quartier (euhh non mais qu'est-ce que je raconte, là ?), tester un millier de recettes en attente, m'inscrire dans un club de photo, aller me promener à 5 heures du matin quand tout est désert. Ah, et me trouver une femme aussi. Mais avec tout ce que j'ai à faire, ce n'est pas simple, et si on considère qu'en plus il faudra qu'elle supporte tous mes passe-temps étranges, ça commence à devenir rudement compliqué.

Et encore, toute cette liste, ce n'est qu'une infime partie, disons, tout au plus les choses auxquelles j'ai pensé aujourd'hui. Le pire étant que cette liste a une règle de croissance exponentielle. Exemple : je peux barrer "Aller visiter le Centre Pomidou", puisque je l'ai fait, mais je dois rajouter une ligne "Retourner au Centre Pompidou deux fois par an."

Cette liste à part, je dois en faire une autre. La liste, non pas des pays que je voudrais voir (parce que c'est assez stupide, disons, de dire qu'on aimerait bien voir les Etats-Unis, par exemple, ou la Chine ; c'est toujours quelque chose de précis qu'on aimerait voir), non pas la liste des pays, donc, mais la liste des lieux et des villes.

Manque de chance, cette seconde liste est incompatible avec la première, puisque la première me pousse plutôt à rester chez moi pour occuper au mieux mon temps, alors que la seconde me pousse à tout laisser tomber et à partir à l'aventure. Enfin, pour l'instant, c'est plutôt la première liste qui l'emporte...

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 20:11

J'adore quand une machine me renvoie un message du genre "Erreur inattendue." Il faudrait vraiment que quelqu'un m'explique ce qu'est une erreur attendue !

Il faut être complètement shooté à la caféine pour écrire des blocs d'instructions qui ont pour seul but de traiter des erreurs, et pour dire, dans la minute qui suit, que ces erreurs sont inattendues, et ne donner aucun élément sur leur origine ! L'autre explication possible (c'est un OU inclusif) sont que les gens qui parlent le C ne parlent pas le français.

Méritent également une salve d'applaudissement les messages d'erreur windows, qui balancent au milieu d'éléments aussi intéressants et importants que la version de votre OS (ouah, tiens, j'ai seven !), le SP (au cas où on n'aurait pas vu que le SP1 n'est toujours pas sorti... d'ailleurs, pour indiquer qu'il n'y a pas encore de SP, le message affiche un joli smiley ahuri : 0_0... comme quoi les informaticiens sont des gens plein d'humour), leur déclaration de confidentialité (pour ceux qui ont une licence en droit) et une explication comme quoi l'écran bleu, et bien c'était en fait un écran bleu (pour les daltoniens), donc, au milieu de tout ça, ils balancent :

BCCode: 1a

BCP1: 0000000000005003

BCP2: FFFFF70001080000

BCP3: 0000000000000602

BCP4: 0000060400200C04

Pour le BCCode, ça va (on trouve ici la liste des codes d'erreurs existant). (Pour info, 1a, c'est Erreur Mémoire, c'est-à-dire à peu près tout et n'importe quoi...) Par contre, pour BCP1, BCP2, je serais intéressé de savoir ce que c'est. Les dernières instructions présentes dans la pile ?

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 19:52

Ca y est.

J'ai enfin pu visiter Pompidou Metz, non plus en tant que chantier, mais en tant que musée. Je ne reconnais plus l'intérieur ; je m'étais habitué aux faux-plafonds éventrés, vomissant leurs câbles, aux plaques de plâtre manquantes, aux murs bruts, sans peinture, aux planchers en béton - et je me suis retrouvé dans un musée.

Je me laisse aller à un truisme : le mobilier provisoire de l'exposition change l'espace. L'architecture ne construit pas avec des pleins, mais avec des vides - et le parcours de l'exposition le montre admirablement. Ca m'a assez amusé de voir que c'est ce mobilier provisoire qui structure, qui donne un sens à une architecture par ailleurs admirable, mais complètement vide, nue de sens, inerte, sans lui. (Je ne parle que de l'architecture intérieure des galeries et de la nef, bien sûr. L'architecture extérieure, le forum, les circulations sont tout sauf vides de sens et inertes !)

Ensuite, bien sûr, viennent les oeuvres, qui sont la raison d'être du parcours. Le sens de l'exposition naît de la succession des oeuvres, qui structure le parcours, qui structure lui-même l'espace intérieur des salles, vide, nu.

Quand je pense qu'un de mes projets d'étude était la conception d'un musée d'Art Moderne, ah, je me dis que notre démarche (par manque de temps et d'interlocuteurs, surtout) est restée bien superficielle. Hélas.


J'ai apprécié infiniment de voir l'exposition s'ouvrir, dès la première salle, sur des incunables rédigés à Metz. Ils se trouvent parmi des pièces exemplaires de l'artisanat moyen-âgeux messin. Dès l'ouverture, on est appelé à revoir notre regard sur la définition de l'art, sur la définition du chef d'oeuvre. Des manuscrits autographes ponctuent d'ailleurs de salle en salle l'exposition, et on retrouvera, au hasard, Apollinaire, Proust.

Sans surprise, je suis toujours aussi peu sensible à Picasso, bien que je ne nie pas le génie de ses créations. Je suis toujours rétif au fauvisme. Je me suis rappelé que je n'aimais pas Delaunay - dont les oeuvres, j'ignore pour quelle raison, abondent. Et surtout, je suis tombé admiratif devant Udnie, de Picabia, et devant Mondrian.


Mais ce qui m'a fait le plus plaisir, dans tout cela, c'est incontestablement d'avoir pu voir ces oeuvres exposées à Metz.

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 21:35

DNS

Pourquoi est-ce que pour connecter une machine sur ma box wifi, je suis obligé de forcer l'adresse IP, de forcer le serveur DNS et la plate-forme de connexion ?

En ce qui me concerne, ça ne me dérange pas trop. Je trouve ça plutôt distrayant, à condition que je n'aie pas de choses urgentes à faire. Et comparé à linux, ça ressemble à une sinécure (il faut utiliser des choses exotiques comme celle là ou comme celle là, et je n'explique même pas la raison du pourquoi du comment parce que c'est pire).

Non, tout ça ne me gène pas vraiment. Ce qui me gène, c'est de me demander comment fait ma voisine, ou la mamie qui veut se connecter, ou les gens que je qualifierais de... normalement avancé en informatique ? Ils appellent un numéro vert 5 fois, attendent 5 fois une heure, et font plus ou moins fonctionner la chose pendant... une durée limitée ?

L'autre chose qui me gène, c'est que la box elle même ne marche pas. Elle contient un cache mémoire (et j'ignore ce que ce cache contient), mais le seul moyen de le vider... c'est de débrancher la box. Parce que quand il est plein, plus rien ne marche. (Ca me rappelle des défauts de windows, ça.) Et accessoirement, je n'arrive plus à me connecter au menu de connexion depuis ce soir.

 

A part ça, mon PC pro fonctionnait à une vitesse exaspérante depuis quelques jours. J'ai appelé mon interlocuteur favori du service informatique... que je connais mieux que certains de mes collègues directs... et le résultat est assez amusant. XP n'arrivait pas à se mettre à jour tout seul, donc il tentait, l'application de mise à jour crashe, elle se réxécute, elle crashe, elle se relance... et paralyse le système. Ils ne connaissent pas les try: except: ?

 

Dernière chose pour aujourd'hui, même si j'ai encore pas mal de sujets en tête : je suis tombé sur cette vidéo. Les nains rouges ont quelque chose d'amusant au début, un quelque chose d'un rien naïf, mais à partir de 01:05, la vidéo prend une tournure carrément inquiétante, effrayante. J'y vois quelque chose comme une incarnation, un exemple de ce que peut être la force brute, non maîtrisée (et irrationnelle) d'une foule. La musique est loin d'être étrangère à ce sentiment (et d'ailleurs, si quelqu'un connait le groupe auteur de la musique qui commence à 01:05, ou un groupe musical du même genre, je suis preneur).

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 19:35

Je ne crois pas particulièrement au surnaturel. En fait, je suis plutôt quelqu'un de sceptique, rationnel et cartésien. Il n'empêche que j'ai souvent bien envie de croire au surnaturel - comme beaucoup de monde. A la différence que ça se finit mal la plupart du temps, parce que je suis un sceptique... Exemple.

J'étais debout dans le couloir cet après-midi, seul, et j'ai vu une ombre passer très rapidement à ma droite. Je me suis retourné, en me demandant ce que c'était, et à ce moment, un courant d'air glacial a traversé le couloir.

Bien sûr, je ne crois pas en un quelconque phénomène surnaturel : la clim et la fatigue (ou un court-circuit neuronal, ça arrive) suffisent à expliquer la chose. Mais il n'empêche, ça fait tout drôle sur le coup...

Et de toute façon, le courant d'air est censé arriver en même temps que l'ombre. Enfin... il parait.

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 19:24

J'entendais un homme aujourd'hui, un travailleur sans papiers, clandestin, immigré, ignoré par l'administration, méprisé par son employeur, j'entendais cet homme, donc, dire une chose formidable qui m'a profondément troublé, une parole si vraie qu'elle semble d'inspiration divine, j'entendais cet homme dire en toute simplicité que l'intelligence est ce qui nous permet de nous éloigner de la réalité.

On pourrait doctement disserter sur cette phrase, rétorquer que l'intelligence ne se limite pas à cela, arguer qu'il n'y a pas que l'intelligence qui nous éloigne de la réalité, mais que, par exemple, les sentiments - rationalisés ou non - y concourent également.

Mais est-ce que, au-delà de ça, ce n'est pas exactement là que se trouve la finalité de l'intelligence ? la cause formelle, au sens où l'entendait Aristote ?

Spontanément, on se dit que l'intelligence nous permet de comprendre le monde, d'appréhender l'univers, de contrôler notre environnement. On peut avoir cette approche mécaniste, positiviste, et penser qu'elle est le fruit de l'évolution, qu'elle n'est qu'un outil que l'évolution a mis en notre possession pour nous permettre de nous adapter à l'environnement (en l'adaptant, lui, à nous) et de survivre.

Je m'en tiens pour ma part au constat que l'intelligence, le mouvement de la pensée, quel qu'il soit, a pour conséquence première d'éloigner l'esprit de la matière. Toutes les constructions de l'esprit - la physique, les arts, la littérature, la physique, toutes les disciplines sur lequel le génie humain s'est posé - s'appuient sur la réalité pour mieux nous en éloigner.

A ce titre, les Mathématiques sont sans doute une des plus belles oeuvres jamais pensées, en ce sens qu'elles ne s'appuient pas sur la réalité, réalité qu'elles aident pourtant à comprendre, sans que se trouve là leur finalité. Elles aident au contraire l'esprit à dépasser le monde sensible pour le monde intelligible. A accéder aux monde des idées.

C'est là peut-être que se trouve la finalité vraie de l'intelligence humaine. Mais c'est une conception si clairement téléologique, tellement à contre-courant des pensées modernes, que je comprends qu'elle puisse ne pas plaire à tout le monde. Et pourtant... Que nul n'entre ici, s'il n'est Géomètre.

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